TB
14 mai 2021
Tiffany Bouelle, Maxime Chanet, Manon Daviet, Antoine Duruflé, Charlotte Gautier Van Tour, Orié Inoué et Alexandre Kato
Aux premières lumières du jour apparaissent des phénomènes invisibles jusqu’alors, des réalités tangibles se matérialisent, des paysages nouveaux se dessinent. Instant suspendu où la nuit cède sa place au jour, l’aube inonde chaque jour le monde d’augustes promesses. Elle augure le renouveau et suscite l’espoir. Source intemporelle d’inspiration, elle rythme depuis toujours le quotidien des hommes. Symbole de vie, astre du jour, le soleil naissant chasse les ténèbres, libère les âmes, il est le garant d’un cycle inexorable.
Reprenant le titre du roman d’Ernest Hemingway, l’exposition le soleil se lève aussi présente les travaux de sept artistes émergents. Les œuvres explorent cette idée du passage d’un état à l’autre, du basculement de l’invisible vers le visible. Les univers mis en lumière par les artistes, évoquent les phénomènes de la métamorphose et de la renaissance, ils symbolisent la quête universelle.
Les photographies de Maxime Chanet fixent la solitude et l’individualité, dans un Japon romantique et fascinant où les lumières bleues de l’aube dévoilent des visages oubliés.
Les peintures de Tiffany Bouelle évoquent les souvenirs et les voyages dont les géométries variables et les luminosités font écho à des flâneries ou des lieux de vie, proposant ainsi une redécouverte de ces lieux par le prisme des couleurs et la sensation des formes.
Charlotte Gautier Van Tour, révèle des mondes invisibles, elle lie des connexions entre les écosystèmes et les êtres, révélant ainsi la magie de la matière. Les formes qu’elle imagine sont organiques et découlent de gestes qui laissent une grande place au hasard et à la sérendipité.
Antoine Duruflé crée des paysages surréalistes, il fait découvrir des univers vierges et inexplorés. La nature est foisonnante, indomptable, elle déborde du cadre et crée l’illusion de mondes post-futuristes dans lesquels la présence humaine a disparu.
Manon Daviet réalise des tapisseries à mi-chemin entre l’art et l’artisanat. Son style graphique se caractérise par des couleurs aux teintes vibrantes ainsi que par la synthèse des formes. Ses compositions sont chargées de mysticisme et de récits mythologiques.
Alexandre Kato détourne les objets du quotidien pour leur donner une nouvelle valeur symbolique. Il se réapproprie notamment des éléments fétichisés associés au Japon et les détache de leurs valeurs symboliques. Ces objets deviennent les récepteurs d’une nouvelle histoire.
Orié Inoué cherche à questionner notre rapport au vivant, aux mystères du monde et à l’invisible. Ses pièces peuvent être considérées comme des objets de projection qui solliciteraient notre perception, notre ressenti et notre imaginaire. À travers elles, Orié aspire à partager un sentiment d’émerveillement, une envie de nous reconnecter avec le vivant et à susciter l’espoir de germinations de possibles…
Lien d’inscription au vernissage du 19 mai – 18h – 21h : https://doodle.com/poll/b3rmwb3eebxaeh2x
https://www.pierreyvescaer.com/exposition-collective-le-soleil-se-leve-aussi/